La passion pour les voitures classiques n’a pas de frontières, mais il existe certains lieux suspendus dans le temps qui préservent l’essence de cette passion : ceux de Heritage.
Un univers fait de grands événements internationaux
Participer aux principaux événements du secteur est une occasion incontournable d’admirer de près les voitures légendaires qui ont marqué des générations de fans.
Tenez-vous informés des dernières nouvelles, ne ratez pas les partenariats les plus récents et découvrez ce qui se passe en coulisse grâce aux anecdotes des employés.
Heritage célèbre les trente ans de la mythique Fiat Punto
Produite en plus de neuf millions d’exemplaires en trois générations, cette petite citadine qui a dominé le segment B pendant 25 ans, est à l’origine de nouveaux standards dans le domaine du design, de la sécurité et de du confort.
L’histoire de quatre grandes marques de l’automobile italienne
Des modèles les plus représentatifs aux personnalités qui ont multiplié les victoires et révolutionné le secteur, sans oublier les événements marquants, cette section raconte et célèbre les piliers d’Alfa Romeo, de Fiat, de Lancia et d’Abarth.
Reloaded by creators est le projet Heritage qui prévoit la vente d’un nombre limité de voitures classiques des marques Alfa Romeo, Fiat, Lancia, Abarth : des modèles historiques à l’authenticité certifiée et ramenés à leur beauté d’origine directement par leur maison mère.
Alexander Traiber : passionné d'Alfa Romeo depuis toujours
FCA Heritage rencontre les collectionneurs
La passion pour les voitures classiques ne connaît pas de frontières. FCA Heritage a décidé de raconter les histoires de passionnés et de collectionneurs du monde entier. Après avoir rencontré Massimo De Micheli, employé de FCA à Turin, et Tristan Bani-Ombrouck, conseiller commercial au Motor Village de Boulogne, nous allons en Autriche pour interviewer Alexander Traiber, collectionneur de voitures Alfa Romeo et salarié de FCA Autriche.
« C'était la fin des années soixante-dix. Quand j'étais petit, je passais des après-midi dans le bar glacier de mes parents à Vienne. Il se trouvait en face de Steyr-Fiat, dont le bâtiment abrite aujourd'hui FCA Autriche. À travers la vitrine, je voyais un constant va-et-vient de voitures et je suis resté pratiquement hypnotisé par ces flux incessants. Un jour, je suis resté bouche bée devant une Alfa Spider Coda Tronca d'un rouge scintillant. Ce bolide coloré, dans la grisaille de Vienne et au milieu de la confusion anonyme des autres voitures, m'a séduit au point d'en tomber immédiatement amoureux ».
Pour Alexander Traiber, cette anecdote intime a un sens particulier : c'est le début de sa passion pour la marque au Biscione.
« Depuis lors, il n'y avait que les Alfa qui me faisaient rêver. Après avoir passé mon permis, j'ai acheté ma première Alfa : une 145. Puis une Alfa Romeo 147. De belles voitures, certes, mais je cherchais quelque chose de différent, quelque chose de spécial. Et finalement, je l'ai trouvée : une Alfa Romeo GT Junior 1600. Un vrai chef-d'œuvre, sa carrosserie ! » Mais la passion pour les voitures italiennes ne s'arrête pas à ses Alfa Romeo préférées. Peu de temps plus tard, Alexander a acheté sur eBay une Steyr-Puch 500 S de 1969, la petite sœur de la Fiat 500, produite sous licence par le constructeur autrichien et équipée d'un moteur boxer bicylindre. La voiture était dans un très mauvais état, mais quatre ans de restauration méticuleuse l'ont transformée en une vraie bête, avec roll-bars, sièges de course Fusina et un Twinmaster Halda pour le navigateur. Pas moins de 40 chevaux turbulents poussent cette utilitaire drôle et exubérante à défier ses cousines Abarth, et pas seulement dans les rallyes historiques.
L'amour d'Alex pour les voitures des marques italiennes, et en particulier pour les Alfa, s'alimente avec l'achat et la restauration de modèles d'époque. C'est précisément ce profond engouement qui lui a permis de réaliser non pas un, mais deux rêves.
Alexander a continué à acheter des Alfa d'époque pour les restaurer et les transformer en des pièces précieuses de son parc automobile. Il a trouvé certains de ses plus beaux modèles sur Internet. « J'ai acheté une Alfa Romeo 2000 Spider Veloce pour seulement trois mille euros. Elle était dans un piteux état et il m'a fallu six ans pour la remettre sur pied. Six ans de larmes, de sang , de sueur. Et d'argent. Mais il le fallait, c'était indispensable pour réaliser le rêve de ma femme, et le mien aussi : c'était la voiture que vous avions choisie pour notre mariage. Peut-être parce que je passais énormément de temps avec mes autres « femmes » ... et à la fin ma femme aussi s'est laissée séduire par les voitures du Biscione ».
Honorer ma promesse a été un véritable exploit : une course contre la montre, jonchée d'écueils comme c'est souvent le cas quand on met les mains dans le cambouis pour faire renaître des spécimens d'un certain âge. « Le garage était devenu ma deuxième maison. C'était épuisant, mais quand j'ai vu ma femme, merveilleuse dans sa robe de mariée, à bord de cette Alfa, magnifique dans sa livrée flamboyante, j'étais envahi de bonheur et de fierté. Bref, cela en valait la peine ».
Le deuxième rêve d'Alexandre, travailler pour FCA Autriche, bouclait la boucle d'une manière surprenante : « J'avais grandi en face de l'immeuble FCA : enfant, je passais des heures et des heures à regarder cet énorme bâtiment qui me faisait sentir encore plus petit.
Il était de l'autre côté de la rue, comme un géant en face du bar glacier de mes parents, qui était aussi petit que moi.
Il m'a fallu longtemps, très longtemps, mais j'ai réussi à faire ce chemin, pas à pas, et aujourd'hui j'ai l'honneur de pénétrer dans le bâtiment de FCA Autriche par l'entrée principale ».
Partagez vous-aussi votre passion pour les voitures classiques des marques FCA. Envoyez-nous votre histoire et devenez le protagoniste de l'un de nos récits.
Partager sur :
Restez informé des nouveautés, événements, approfondissements du monde Heritage.