La passion pour les voitures classiques n’a pas de frontières, mais il existe certains lieux suspendus dans le temps qui préservent l’essence de cette passion : ceux de Heritage.
Un univers fait de grands événements internationaux
Participer aux principaux événements du secteur est une occasion incontournable d’admirer de près les voitures légendaires qui ont marqué des générations de fans.
Tenez-vous informés des dernières nouvelles, ne ratez pas les partenariats les plus récents et découvrez ce qui se passe en coulisse grâce aux anecdotes des employés.
Heritage célèbre les trente ans de la mythique Fiat Punto
Produite en plus de neuf millions d’exemplaires en trois générations, cette petite citadine qui a dominé le segment B pendant 25 ans, est à l’origine de nouveaux standards dans le domaine du design, de la sécurité et de du confort.
L’histoire de quatre grandes marques de l’automobile italienne
Des modèles les plus représentatifs aux personnalités qui ont multiplié les victoires et révolutionné le secteur, sans oublier les événements marquants, cette section raconte et célèbre les piliers d’Alfa Romeo, de Fiat, de Lancia et d’Abarth.
Reloaded by creators est le projet Heritage qui prévoit la vente d’un nombre limité de voitures classiques des marques Alfa Romeo, Fiat, Lancia, Abarth : des modèles historiques à l’authenticité certifiée et ramenés à leur beauté d’origine directement par leur maison mère.
Au début des années 30, l’Alfa Romeo domine les Grands Prix en alignant la remarquable Tipo B. Victorieuse dès ses débuts et évolutives dans le courant des années, jusqu’à développer 330 ch et atteindre une vitesse de pointe de 275 km/h. À juste titre, une des pierres angulaires de l'histoire sportive de l’Alfa Romeo.
Fin 1931, Vittorio Jano est chargé de concevoir la monoplace Tipo B (par la suite baptisée P3), évolution naturelle de la Tipo A au volant de laquelle des pilotes talentueux comme Nuvolari et Campari avaient déjà remporté de nombreux succès. Le projet se révèle être plutôt complexe du point de vue technique, mais donne naissance à une voiture de course imbattable.
La Tipo A est équipée de deux moteurs en ligne, disposés parallèlement et couplés à deux boîtes de vitesses, une solution technique puissante mais particulièrement laborieuse à mettre au point. La nouvelle création, par contre, n'est propulsée elle que par un seul moteur 8 cylindres en ligne constitué de deux blocs avec culasses fixes en alliage d’aluminium, chacun d’eux comportant un arbre à cames en tête : une cascade d’engrenages placée entre les deux blocs assure le mouvement de tous les deux. Le « double 4 cylindres » est alimenté par deux carburateurs et suralimenté par l'action de deux compresseurs volumétriques coaxiaux de type Roots, toujours entraînés par le train d'engrenages central. Le moteur d'une cylindrée de 2 654 cm3 développe une puissance maximale de 215 chevaux à 5 600 tr/minute.
La transmission - en particulier l’ensemble différentiel et demi-arbres - présente une configuration spécifique. Le moteur est disposé à l'avant en position longitudinale, avec embrayage multidisque à sec et boîte de vitesses à 4 rapports. À la sortie du différentiel, qui est monté juste derrière la boîte, sont disposés deux demi-arbres en « V » qui transmettent la puissance aux roues arrière par l’intermédiaire de couples coniques d’engrenages. La solution étudiée par Jano permet de placer le siège du pilote à l’intérieur du V des deux demi-arbres, abaissant ainsi le barycentre de la voiture.
La première victoire a lieu à Monza, au Grand Prix d’Italie de 1932 : Nuvolari domine la course, donnant ainsi lieu à une longue série de victoires qui feront de la P3 l'une des Alfa Romeo les plus victorieuses de tous les temps.
L’édition du Grand Prix d’Italie de 1932 se déroule sur le tracé réel original du circuit de Monza, combinant un circuit « routier » et un anneau de vitesse ou piste ovale pour un total de 10 km. Après cinq heures de course et 83 tours, TazioNuvolari domine la compétition en doublant également la nouvelle Maserati V5 16 cylindres de Fagioli, qui se classera deuxième. C’est le début d'une longue série de victoires - en 1932, Nuvolari remporte également le Championnat Automobile International - qui incita l’Alfa Romeo à continuer le développement de la monoplace.
En 1934, la cylindrée du moteur est portée à 2.905 cm3 et la puissance passe à 255 chevaux. Lors de la saison suivante, la gestion passe à la Scuderia Ferrari qui modifie les suspensions et le système de freinage, qui devient dès lors à commande hydraulique : la cylindrée a été encore augmentée à 3.165 cm3 et le moteur développe à présent une puissance de 265 chevaux. La dernière évolution de la Tipo B est engagée au Grand Prix de France en 1935 : un bolide de 3.822 cm3 de cylindrée pour 330 chevaux de puissance.
Le Grand Prix d’Allemagne de 1935 entre de plein droit dans l’histoire de la compétition automobile du fait de l’éclatante victoire de Nuvolari, peut-être l’une des plus belles de sa carrière, qui réussit à s’imposer sur le circuit du Nürburgring en battant les voitures de l’armada Mercedes et Auto Union sur leur propre circuit.
Au cours de ces années, outre les courses peu nombreuses valables pour le Championnat d’Europe des pilotes, de nombreux Grand Prix étaient organisés - tout aussi importants et prestigieux - qui se déroulaient un peu partout en Europe. C'est le cas de la seule édition du Grand Prix de Montreux, en Suisse, remportée le 3 juin 1934 par le comte Carlo Felice Tossi au volant de l’Alfa Romeo P3 de la Scuderia Ferrari.